Les pensées d'un homme

Admin Messages : 85 Date d'inscription : 02/08/2014

Peu de gens le savent mais Kynan sait peindre, dessiner, mais aussi écrire. Ces textes se trouvent dans le petit carnet qu'il promène toujours avec lui.

Le Passé, le Présent, l'Avenir:

Le chaos. Et pourtant la sérénité.
L'adversité. Et pourtant la complicité.
L'amitié. Et pourtant l'amour.

Voilà ce qui m'habite. Me hante.. ? C'est probable, oui. Et pourtant... Et pourtant, j'avance.

Grâce à eux. Avec eux. Pour eux. Je me nourris d'eux, tout en essayant de les comprendre, de les aider.
Mais je n'y arrive pas. Pas toujours du moins. Ils m'échappent, je les perds, les uns après les autres. Sans que je ne puisse rien y faire, ils disparaissent.

Il a voulu partir, trop loin, trop vite. Il y a laissé son âme. Nous a laissés, seuls, ici.

Ils me manquent, c'est certain. Mais comme il me l'a dit, je ne dois pas en faire une faiblesse, mais bel et bien une force.
Utiliser ces sentiments, les moduler, les dompter. Pour finalement les dominer.

Que serait ma vie s'ils n'avaient pas été là ? J'ai longtemps cherché la richesse, la possession, sans me préoccuper du bien d'autrui.
Ils... "Elles" m'ont changé. M'écoutant. Me comprenant. Ce que je n'arrivais pas à faire moi-même, elles l'ont fait.

Je n'étais qu'Ombre, sans Lumière, sans Avenir.
Elles me l'ont offert, donné. Sans jamais attendre de retour.
Et je nourris l'espoir de pouvoir, un jour, leur offrir le centième, ne serait-ce même que le millième, de ce que j'ai eu.

Continuer. Avancer. Toujours. Plus haut. Mais pas trop.
Car le soleil est toujours là. Pour veiller à ce que personne ne s'envole trop loin.

HRP:

Admin Messages : 85 Date d'inscription : 02/08/2014

Ce texte, plus ancien, a été inspiré à Kynan grâce à une petite Asura, qui au lieu d'écouter les dires de la Capitaine, construisait un château dans le sable. Kynan l'a donc repris. A sa sauce. Pour lui.

Le Château:

Mon château était de très bonne facture,
Même pour une simple maquette miniature.
Pourtant je le croyais assez solide,
Pour résister à tous les malheurs les plus intrépides.

Malheureusement tu es arrivée,
d'un coup de pied tu l'as renversé.
Et ce avec tous mes espoirs.
Me laissant seul, à choir.

Maintenant je dois tout reconstruire,
sans que quiconque puisse le détruire.
J'y ai mis des murs indestructibles,
Et à jamais, je resterai impassible.

Admin Messages : 85 Date d'inscription : 02/08/2014

Le temps qui passe, le temps d'une vie:

On avance, on fait un pas en avant. Puis deux, puis trois. On se dit que tout va aller bien. Tout se passe à merveille. Tout va pour le mieux, on s'amuse, on passe du bon temps, on fait des rencontres, des sorties, des choses ensemble.

Des rires, des joies, du bonheur.

Puis viennent les mensonges puis les difficultés. Avec le temps, tout ceci s'accumule, s'entasse, s'amasse... On garde tout ça pour soit, on s'enfonce dans une spirale qui ne nous laissera jamais sortir. Et pourtant on se bat, on essaye de s'en sortir, sans succès. On s'obstine, en vain.

Des disputes, de la souffrance, de la déception.

Puis tout s'effondre. On se rend compte qu'on est allé trop loin. Qu'on ne pourra plus continuer sur cette voie. On a utilisé toutes nos cartes, on n'a plus rien dans nos manches. On essaye un coup de poker. Ça blesse encore plus. On veut se relever, nouveau coup qui frappe, plus fort, plus dur, plus froid. Alors on finit par baisser les bras, on abandonne et on décide de tout laisser tomber.

Des pleurs, de la tristesse, du malheur.

Voilà ce qu'est la vie. Voilà ce qu'est ma vie.

HRP:

Admin Messages : 85 Date d'inscription : 02/08/2014

L'Amour Impossible:

J'aimerai être avec toi.
Pouvoir me blottir dans tes bras.
Ne penser à rien.
Ne pas me soucier de la fin.

J'adorerai que le temps s'arrête
Et que contre toi je puisse poser ma tête.
Jour et nuit, à chaque instant, tu m'obsèdes.
À tous mes maux tu es le seul remède.

Chaque soir j'attends avec impatience le lendemain.
Car je me dis que j'oserai t'en parler, enfin.
Mais rien, chaque jour, quelque-chose me bloque.
Chaque jour j'ai l'impression de me prendre un nouveau choc.

Je ne sais plus où j'en suis, je suis perdu.
J'attends, longtemps, comme suspendu.
Suspendu dans le temps, ignorant ce qu'il pourrait advenir.
Ignorant quoi faire, et surtout quoi te dire.
Ni même comment t'approcher, te comprendre.
J'aimerai juste pouvoir t'entendre.

Sans savoir si tu le verras.
Car tu es loin de moi.
Je te dédie ce petit poème.
Tout simplement parce que je t'aime.

Admin Messages : 85 Date d'inscription : 02/08/2014

Toi:

Au détour d’une taverne nous nous sommes rencontrés.
Je t’ai envoyé un message d’une manière un peu originale,
D’un prochain rendez-vous nous avons décidé.
Dans une taverne, une chambre quelque peu banale.

Alors que de mon côté, je prévoyais de te masser,
Contrairement à toutes les autres tu as voulu discuter.
Nous avons donc parlé, longtemps, près du feu.
Puis le temps a passé et j’ai osé me montrer audacieux.

Je te voyais plus régulièrement que d’autres,
Mais je te faisais également d’avantage souffrir.
Sans vraiment reconnaître l’amour qui était le nôtre.
J’ai préféré continuer sur cette voie et en rire.

Nos routes se sont longtemps côtoyées,
Sans jamais réellement se croiser.
Souvent tu avais mal, mais tu te taisais.
Tu gardais tout pour toi, alors que je continuais.

Puis il y’a eut cette pirate que j’ai aimée.
Et pour elle je t’ai abandonnée.
Seule, souffrante, tu as résisté.
Contre toute attente, tu t’es relevée.

Le temps a passé et nos chemins se sont recroisés.
Amis ? Connaissances ? Qu’importe, tu m’écoutais.
Minutes ? Heures ? Jours ? Ensemble nous sommes restés.
J’ai fini par comprendre qu’avec toi seule, je m’épanouirai.

Admin Messages : 85 Date d'inscription : 02/08/2014

Ma gitane:

J't'ai rencontrée lors d'une soirée,
T'faisais la belle, mais sans t'mettre en danger,
J't'ai croisée un peu plus tard, tu souffrais.
J'voulais simplement qu't'en fasses pas les frais.

J'ai voulu t'aider.
Et t'voir t'amuser et rire.
J'voulais juste t'enl'ver
C'mal qui t'faisais souffrir.

J'ai pu alors t'voir danser.
T'envoler. C'était ta passion.
J't'ai regardée. J't'ai dévorée.
Virvoleter, en pleine action.

J'ai appris à t'connaître,
Peu à peu, quelqu'chose à naître.
Puis l'monde m'a rattrapé,
Et j'ai du t'quitter.

Malgré tout, j't'ai fait plus d'mal qu'd'bien.
J'espère bien que tu m'le pardonn'ras.
Pour l'moment j'suis partit, bon débaras.
Mais il s'pourrait que j'revienne un jour prochain.